Ryuji Teshima, Chef de Pages, vient d’ouvrir dans la même rue le “116”, un restaurant “Isakaya” apprécié au Japon, au même titre que le pub en Angleterre ou le bar à tapas en Espagne. Ca commence donc à bouger dans ce quartier ou (à quelques exceptions près) la nourriture et le service ont trop gardé l’esprit des années 90. Dès le premier regard on repère la décoration “11ème-marais”, la vaisselle brute de Mami Kanno, on se sent bien, les lumières sont douces. Le midi l’esprit cantine prend vite le dessus et les décibels s’envolent. Les assiettes ibériques sont de qualité irréprochable : le poulpe grillé, les salades, les grillades, tout est fin et délicieux. La cuisson au barbecue (sumibiyaki) de certains plats apporte, grâce au charbon ( importé du Japon), un goût très particulier de fumé. Le wagyu burger-frites maison sera vite un incontournable ; Sa présentation sur planche de bois, entouré d’un origami de papier est belle et originale. Le restaurant est ouvert midi et soir du lundi au vendredi. Pas de réservation le midi.
C’est Shunsuké qui endosse ici le tablier de sommelier ou plutôt de “chasseur de vins ». Sa passion : les vins naturels à forte personnalité. Après dégustation le verdict s’impose : il a vraiment du talent!
Naoko Oishi, chef pâtissière de Pages gère ici aussi le coté sucré, souvent présenté en version mini.
Mis à jour mars 2019 / Textes et photos Lisa Klein Michel