Découvert lors d’un reportage sur un certain Art de vivre à la française, Le Clarence nous avait séduit par ses nappes tissées et confectionnées dans les Vosges par Denis Plouvier de la maison Trousseau et par l’élégance et la beauté des éléments (couverts, assiettes, etc). Choisis pour accompagner les plats du Chef Christophe Pelé. Nous avions très envie d’y retourner pour prolonger ce moment ! Le Clarence propose pour le déjeuner un menu en trois services à 65 euros. Ce premier voyage étoilé (doublement) a été un vrai moment de plaisir. Dès notre arrivée nous avons été séduit par la façade de ce restaurant du 8e arrondissement de paris situé dans un hôtel particulier du XIXe siècle. L’escalier majestueux qui vous accompagne jusqu’aux étages ôte de vos épaules, en un instant, toute l’effervescence du quartier. Le restaurant est une suite de petits et moyens salons où cheminées et bibliothèques confirment le caractère du lieu.
Le service est parfait ; Antoine Petrus (qui a annoncé son départ du Clarence pour le mois de juin) veille en orfèvre à ce que tout se passe bien. J’ai été surprise que chaque petit plat ou bouchée (le menu en 3 services est en fait une succession de pré et post plats) soit aussi cohérent et marque la mémoire ; La saveur rude de l’asperge blanche mêlée aux grains suaves de caviar et à la texture d’un jaune d’œuf confit était une association délicieuse. J’allais oublier le premier plaisir, simple, de la brioche et fleur de sel, servie comme du bon pain, en début de repas avec son petit pot de beurre. Une jolie façon d’accueillir par une note familière.
La cave du restaurant valorise les vignerons (plus de 120) et terroirs. Des millésimes rares du Domaine Clarence Dillon y tiennent la vedette.
Mis à jour janvier 2022 / Textes et photos Lisa Klein Michel